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Cet hiver restera forcément dans les annales locales comme un des plus neigeux. Mère nature nous a rappelé à son bon souvenir. Notre massif des Alpilles a payé un lourd tribu, nous ne dénombrons plus les arbres meurtris. La faune et la flore locales ont fortement souffert.

Les exploitations agricoles qui sont déjà dans la tourmente ont été sinistrées une nouvelle fois.

Mon ami Gérard Mattéoli, agriculteur Saint-Rémois en bio et farouche opposant aux OGM, nous donne son regard sur ce métier qu’il aime :

 

Suite au reportage en trois volets de France 3 sur 60 ans d’agriculture, je vous livre mon opinion sur le monde paysan.

L’homme qui était paysan avant la seconde guerre mondiale (il nourrissait sa famille et ses voisins) est devenu agriculteur.

Après, on lui demanda de nourrir les populations.

S’ensuit la longue agonie de l’homme de la terre, remembrement, rendement, primes, produits  phytosanitaires, engrais, centrales d’achats, marges arrières, faillites, suicides.

Le paysan  est passé à la trappe du profit de l’industrie et du commercial.

Mais le paysan a sa terre collée à la semelle et personne ne pourra l’en déraciner, car il a la faculté de se remettre en question, de s’adapter à l’évolution et au progrès.

Le voici entré dans le troisième millénaire et là encore il lui est demandé de changer de méthode culturale en passant au BIO et à l’agroenvironnement. Je suis certain qu’il relèvera une fois de plus le défi, mais à quelle condition ?

N’oublions pas que c’est cet homme qui nous permet de nous nourrir. Alors ne le jugeons  pas trop vite, mais protégeons le, car sa disparition sera signe de notre faim à nous.

N’oublions pas les travaux au lac de Peïroou qui outre la percée de la digue a vu la création d’une voie béante qui a saccagé une partie de son biotope au sein du Parc Naturel Régional des Alpilles (photos sur le blog).

Nous suivons toujours avec la plus grande attention le projet de la ZAC d’Ussol où le cheminement sécurisé est inéluctable à sa poursuite. En ce qui concerne la piscine couverte (projet dans notre programme) nous avons un certain scepticisme sur la délégation de service public qui pourrait avoir une dérive financière conséquente pour la commune, aux frais du contribuable Saint-Rémois, dont j’ai fait part en commission.

L’augmentation de la fiscalité locale continue de 13 % pour la taxe d‘habitation à plus de 18 % pour la taxe foncière depuis le début de la mandature. Jusqu’où irons-nous ?

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